Être le seul enfant dans une famille lorsque vos parents sont des militaires surprotecteurs n’est jamais une partit de plaisir. Ayant été exposé très jeune au danger qu’égalais les différents cercles sociales ou les écoles secondaires qui héberger souvent différentes sortes de personnages haut en couleur, mes parents ne voulaient pas entrainer leur fils unique dans différentes expériences de la vie… Autant dire qu’il voulait me garder pour eux, aussi frais que possible. Les seuls sortis que je connaissais étaient celle qui égalait également la présence de mes parents. Je ne voulais pas vivre toute ma vie cloitré dans un appartement miteux, je voulais vivre comme tous ceux que je voyais marcher librement quand j’observais par ma fenêtre. Sur un coup de tête, je préparai mes bagages, je pris la peine de d’écrire une lettre à mes parents et de leurs dire que je leur offrirais des nouvelles chaque mois puis je quittai tout ce qui se trouvait derrière moi pour commencer une autre vie. Je connaissais un ami là où je voulais m’en aller, mon meilleur ami pour être exact, en 17 ans de communication par internet on ne pouvait pas dire que ce mec était un imposteur. Une fois arrivé là-bas, je commença à paniquer comme un dingue sortit d’asile… Mes parents avaient raison, je n’étais pas fait pour vivre ailleurs que dans ma chambre.

Je connais les créatures qui se trouvent à Tircelieu, je suis même en contact direct avec eux depuis le jour de mes 6 ans… Ne sachant pas la raison lorsque je dormais dans mon lit le soir de mes 6 ans, ma mère se fit attaquer par un loup-garou. Surprotégé par mon père qui avait peur de perdre le seul fils que sa femme lui avait donné, ne me laissait pas sortir… J’étais un peu comme son souvenir de ma mère, une sorte de photo fétiche qui lui faisait penser et penser à ma mère, une créature qui ne lui ferait jamais oublier qu’elle était morte. Je pouvais vivre comme je le voulais, j’avais des couvres feux très sévère et serré, autant dire que je ne pouvais pas sortir avant 10h le matin et je ne pouvais pas rentrer après 7h le soir, après être rentré, je devais prendre ma douche et aller au lit pour 9h, tout ça sous peine de grosse punition. Je ne pouvais pas sortir dans les rues sombres, dans les coins du village étant jugé comme dangereux… Lorsque je sortais avec une femme ou mes amis je devais lui dire ou j’allais, les arrêts que je faisais, ce que je faisais ou même ce que je mangeais si il m’arrivait de manger. Maintenant que j’avais atteint l’âge mûr de 20 ans, j’ai envie de vivre un peu plus dangereusement, j’ai envie de vivre ma vie comme je la dicte… Maintenant plus aucun règlement ne me retient, je fais ma propre loi.

S’était le 13 Janvier 2011, j’étais dans une ruelle, ma mère m’avait demandé d’aller lui acheter du lait. J’y étais allé parce que j’écoutais toujours à la perfection ce qu’elle me demandait, j’étais son enfant je me devais de la remercier tous les jours de m’avoir mis au monde. J’avais l’habitude de prendre un raccourci lorsque j’allais au marché du coin… Habituellement ma mère m’envoyait chercher les courses avant 10h mais aujourd’hui elle n’y avait pas pensée et elle recevait toute la famille le lendemain matin, elle se devait d’être prêtre. J’y étais allé naïvement… Un peu trop naïvement d’ailleurs. Je me fis surprendre dans mon petit raccourcit habituel, je me fis battre à mort pendant au moins 1h. Lorsqu’ils me quittèrent, j’étais couvert de sang, incapable de bouger un seul muscle, incapable de crier. Ma mère ne m’avait jamais préparé aux perspectives comme celle-là, elle ne m’avait jamais appris que le monde pouvait être aussi cruel. Lorsque je me réveillai j’étais pris de panique, comment allais-je faire pour retourner chez moi? Pourquoi ma mère n’était pas venue me chercher? Lorsque je rassemblai assez de courage pour me lever je retournai chez moi comme une épave pleine de bleu et de sang. Ce que j’y découvris était encore pire que la petite ruelle sombre que je venais de revenir… Ma mère avait été assassiné elle aussi et elle avait été laissé pour morte dans ma cuisine. Anéantie, je ne sort plus de chez moi, le monde est cruel, plus personne ne m’aura.

Mes parents sont les gens les plus riches de Tircelieu. Je suis leur petite princesse, j’adore tout ce qui est fait d’or et je ne porte jamais de vêtement qui ne soit pas de marque. Je suis un peu la Barbie du village, tous les mecs me veulent dans leur lit, la plupart ne peuvent même pas espérer me voir dans leur chambre à coucher les autres, beaucoup plus canons l’ont en claquant des doigts. Mon père m’a toujours surprotégé parce qu’il pense que c’est mieux d’être un enfant gâté que d’être en danger constamment. Le pire la dedans est que je suis complètement d’accord avec lui. Je passe mes journées d’écoles avec des gardes du corps, ils me protègent de tout ce qui pourrait m’arriver.

Je suis la petite fille du pasteur du village… Une sorte de protecteur du peuple, un dieu en beaucoup plus moderne. J’ai été élevé toute ma vie avec l’église, la bible que je lisais au moins une fois par soir et les croix, motif de respect pour la bible. Lorsque notre mère nous lis depuis qu’on a 4 ans l’histoire de la bible pour dormir le soir, on reste marqué par le phénomène… Je crois dur comme fer que ne pas se préserver avant le mariage c’est comme faire une offense envers dieu. Je n’ai jamais embrassé personne, je n’ai jamais touché personne, je n’ai même jamais échangé un seul regard avec un homme, quand ça arrive je me contente de baisser les yeux et d’ignorer les yeux perçants qui me regarde. Mon père n’a jamais cherché à me voir sortir, il m’a toujours fait comprendre en fait que les gens qui se trouvaient dehors n’étaient pas comme nous, ils étaient étranges et méchants, il m’a toujours fait peur pour que je ne m’éloigne jamais. Mon père m’a flanqué une bague de chasteté au doigt, il n’a pas grondé quand je lui ai dit que je voulais me faire tatouer une croix sur le poignet en signe d’amour propre, pour avoir ma religion dans la peau, il m’a également donné un chapelet que je ne laisse jamais, il se trouve dans mon cou et il y reste. Le fait est que mis à part si on oublie toute les croyances et les conneries comme celle-là… Moi j’en ai marre d’être la boniche qui doive porter une croix autour de son cou, celle que tous les garçons regardent parce qu’ils aiment bien l’idée de sortir avec l’une des seuls rouquine marginale du village… J’ai une croyance de fer mais parfois c’est dur de dire non à toutes les tentations… Est-ce que la vie doit toujours constitué un péché?

Je me suis réveillé un matin, dans la chambre d'une inconnue, le visage d'une inconnue... Qui était c'est gens qui me prenait pour leur fille? Ou étais-je? Que voulais c'est gens qui me disait de ne pas sortir le soir? Pourquoi je ne connaissais personne? La vie ou j'étais était difficile, allais-je finir par m'y faire? Pourquoi personne ne pouvait répondre à mes interrogations? Pourquoi j’étais la seule qui puisse réellement se faire confiance? Je ne comprenais rien, je me souvenais parfaitement avoir été dans une autre ville, j’avais des amies là-bas, une vie parfaite! Qu’est-ce qui m’avait amené ici? Maintenant j’ai peur… Une chose me menace mais quoi?